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Tout ce qui change ce 1er avril

Augmentation du salaire minimum

Le salaire minimum passera pour la première fois en Belgique la barre des 2.000 euros bruts le 1er avril prochain. Quelque 80.000 travailleurs verront leur salaire augmenter à cette date, précise lundi le syndicat chrétien ACV-CSC.

La hausse du salaire minimum a été entérinée lors des négociations sur l’accord interprofessionnel 2021-22. Une première augmentation, de 76,28 euros, avait été appliquée le 1er avril 2022.

Une deuxième hausse est prévue ce 1er avril, de 35,7 euros. Le salaire minimum atteindra dès lors 2.029,88 euros bruts par mois. Une troisième augmentation, du même montant, sera appliquée en avril 2024.

Le bonus à l’emploi fiscal sera également revu à la hausse ce 1er avril, portant l’augmentation réelle à 50 euros nets.

Sous ce gouvernement, le salaire minimum aura progressé d’environ 400 euros nets entre octobre 2020 et juin 2024 (en intégrant l’indexation automatique), se félicite le ministre de l’Emploi, Pierre-Yves Dermagne (PS).

Fin de la gratuité du compte à vue chez KBC

La banque-assurance KBC met fin à la gratuité de son compte à vue, et ce à partir du 1er avril. L’offre de base (KBC Basic Account) coûtera 2 euros par mois, a annoncé KBC. Toutefois, le compte restera gratuit pour les jeunes jusqu’à 24 ans.

Depuis 2014, KBC propose un compte KBC Basic gratuit et un compte KBC Plus payant. Les deux formules comprennent un compte courant et, selon la formule, un certain nombre de services bancaires associés.

Le bancassureur souligne que l’offre du compte gratuit a été systématiquement élargie ces dernières années (avec, par exemple, une carte de débit, une carte de crédit, un certain nombre de retraits d’argent gratuits…), et que les clients souhaitent utiliser de plus en plus de services et de fonctionnalités supplémentaires.

KBC affirme vouloir répondre à cette demande, mais « afin de continuer à garantir le même niveau élevé de service complet et de développer de nouvelles applications qui permettent aux clients d’économiser de l’argent et du temps, KBC adapte l’offre de comptes », peut-on lire dans un communiqué de presse. Ainsi, le compte de base gratuit augmente (à partir de 24 ans).

Concrètement, le compte KBC Basic coûtera 2 euros par mois à partir du 1er avril, et le compte Plus coûtera 3,75 euros par mois au lieu de 3,25 euros. Les deux comptes resteront gratuits jusqu’au 24, et les titulaires d’un compte KBC Plus conserveront le compte Basic gratuit (avec les mêmes titulaires).

« Les changements reflètent l’augmentation de l’inflation ainsi que les investissements continus de KBC dans l’innovation, la numérisation, la sécurité et le suivi de réglementations complexes et en évolution rapide », ajoute la banque-assureur. Il ajoute que la dernière adaptation du prix du Compte KBC Plus remonte à 2021 et que le Compte de base est gratuit depuis 2014.

De nouvelles bornes de recharge

Le groupe télécoms Telenet va se lancer, dès le 1er avril, sur le marché de l’installation de bornes de recharge et la gestion intelligente de la recharge de véhicules électriques, a-t-il annoncé lundi.

Via sa filiale Blossom, Telenet entend se concentrer dans un premier temps sur l’installation et l’activation de bornes de recharge intelligentes pour les employés d’entreprises. Une solution destinée aux travailleurs indépendants et aux particuliers est prévue dans un second temps.

Dans les mois à venir, Telenet migrera l’ensemble de sa flotte de véhicules de société électriques vers Blossom. De plus, l’entreprise basée à Malines prévoit le lancement d’un projet pilote impliquant une partie de la flotte de la banque BNP Paribas Fortis.

La disparition d’un mazout de chauffage

Le mazout classique (50S) disparaîtra du marché d’ici au 1er avril. Une variante moins polluante mais plus chère le remplacera. La différence de prix entre les deux produits sera d’environ 36 euros pour une commande de 2.000 litres, a rapporté la Brafco, la fédération belge des négociants en combustibles et carburants. Aujourd’hui, les consommateurs peuvent choisir parmi différents types de mazout pour chauffer leur habitation. Il y a notamment le gasoil de chauffage 50S (mazout classique) et le gasoil diesel (mazout extra).

Dès le 1er avril, le 50S ne pourra plus être commercialisé, a indiqué Johan Mattart, directeur général de la Brafco. Le 50S renvoie à la teneur en soufre autorisée, soit, dans ce cas, 50 ppm (partie par million) ou 0,005 %.

Seul le mazout 10S pourra encore être vendu, un mazout de chauffage comprenant tout au plus 0,001 % de soufre. Un carburant contenant le moins de soufre possible est meilleur pour l’environnement. Cette réduction de la teneur en soufre est en cours depuis plusieurs années.

Ce nouveau mazout sera par contre plus cher en raison du processus d’extraction du soufre qui se révèle plus onéreux. Le SPF Economie a ainsi communiqué lundi sur le nouveau prix maximum de ce produit à partir de demain/mardi. Pour une commande à partir de 2.000 litres, il en coûtera 0,9679 euro par litre. En tenant compte de la plus faible teneur en souffre, cela représente une différence d’environ 36 euros par rapport au 50S sur une commande de 2.000 litres, a calculé M. Mattart.

Du changement pour plus de 150 médecins généralistes

Le comité de l’assurance de l’Inami a approuvé 48 candidatures de cabinets, soit 158 médecins, pour entamer la première phase du New Deal dès ce 1er avril, selon le Journal du Médecin et le site web de l’Inami. « L’impact de ces pionniers ne doit pas être sous-estimé », a souligné le ministre.

Sur les 48 cabinets approuvés, deux se situent dans la capitale et 12 dans le sud du pays, selon Le Journal du Médecin. Les 34 restant se trouvent en Flandre. Le cabinet du ministre a confirmé que la première phase de ce nouveau modèle d’organisation concernait bien 158 médecins généralistes. Le nombre de cabinets participants (48) est toutefois encore en cours d’évaluation.

Dans le cadre du « New Deal », les médecins généralistes percevront une rémunération proportionnellement moindre pour les consultations, mais tireront davantage de revenus d’un financement fixe par patient et de primes pour embaucher des infirmières. Le ministre qualifiait cela, à l’époque, de « changement significatif pour la première ligne de notre système de santé ». Selon lui, ce nouveau modèle organisationnel et financier permettra aux médecins généralistes de « retrouver leur vocation première : consacrer du temps et des soins à leurs patients ». »

Du changement sur les routes en France

Simplifier la vie des gens, enlever de la paperasse, enlever les risques d’amendes » : le gouvernement français a précisé les modalités de suppression à partir d’avril 2024 de la vignette verte et de l’attestation d’assurance que les automobilistes devaient systématiquement avoir.

« Tous les véhicules motorisés restent soumis à cette obligation d’assurance qui ne change pas », a souligné le cabinet du ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire lors d’un appel avec des journalistes. Le décret doit être publié dans les prochains jours.

Concrètement, la vignette verte à placer sur le pare-brise et l’attestation d’assurance à garder dans le véhicule seront remplacées par une inscription, sous 72h après la souscription d’un contrat d’assurance, dans un fichier dématérialisé des véhicules assurés (FVA) auquel les forces de l’ordre pourront accéder « à partir de leurs outils numériques embarqués en patrouille ».

En cas de renouvellement ou de souscription d’un nouveau contrat à partir d’avril 2024, les assureurs devront envoyer « un mémo » à l’assuré détaillant leur contrat. La non-apposition de la vignette et la non-présentation de l’attestation sont actuellement (et jusqu’au 1er avril) sanctionnées d’une amende de 35 euros.

Source: Lesoir.be – 26/03/2024

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